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Le jour de l’adoption

Soin du chaton

Idéalement, un chaton est laissé à sa mère pendant au moins cinq ou six semaines. Mentionnons qu’un chaton nouveau-né doit être nourri toutes les deux heures, jour et nuit. À compter de quatre semaines, il faut commencer à sevrer le chaton en lui donnant un peu de nourriture en boîte mélangée à du lait évaporé.

Dès que le chaton aura commencé à prendre de la nourriture solide, il doit avoir de l’eau fraîche à sa portée en tout temps. Le chaton acceptera normalement de la nourriture en boîte sans l’ajout de lait lorsqu’il sera âgé d’environ deux mois.

À six mois, on considère qu’un chat a atteint l’âge adulte. Un ou deux repas par jour lui suffiront alors, selon les cas. Vous pouvez également lui laisser de la nourriture sèche à grignoter à côté de son bol d’eau.



Prendre soin des chats

Ne lui donnez jamais d’os de poulet ou de dinde car des éclats pourraient obstruer ses voies respiratoires ou intestinales. Évitez aussi le poisson d’eau douce : celui-ci contient une enzyme qui neutralise certaines vitamines. Il ne faut pas laisser traîner et sécher la nourriture non consommée. Aussi, votre chat appréciera certes des légumes cuits que vous pourrez lui servir comme gâterie à l’occasion.

Bien qu’un chat puisse s’adapter à presque n’importe quel environnement, il demeure un animal de maison. N’attendez-vous pas à ce qu’il vive dehors ou dans un endroit humide et froid. Il serait préférable de ne pas laisser votre chat sortir le soir, car il ne manquera pas d’embêter les voisins, les oiseaux et les petits animaux sauvages, en plus de s’exposer aux accidents et aux maladies. Vous devriez également choisir un vétérinaire sans tarder, notamment en prévision de la stérilisation qui est d’ailleurs conseillée pour tous les chats domestiques. Lorsque votre chat connaîtra des problèmes de santé, vous pourrez alors obtenir de l’aide sans délai et ce, bien avant que son état ne se détériore. Au nombre des maladies dont peuvent souffrir les chats, mentionnons le typhus ou la leucopénie infectieuse du chat, infection souvent mortelle mais qui fait l’objet d’un vaccin efficace, administré à l’âge de sept ou huit semaines.

Votre chat pourrait également être atteint de gastro-entérite, de pneumonie, de diarrhée, de constipation ou de coryza, affliction qui produit des symptômes semblables à ceux du rhume chez les humains.

Les propriétaires constateront probablement que les chats vomissent souvent. Il s’agit d’un comportement normal ayant pour but d’évacuer les poils qu’ils ont avalés ou des brins d’herbe non digérés. Ne vous en préoccupez pas trop, à moins que les vomissements ne soient accompagnés d’autres symptômes de maladie ou qu’ils soient persistants et fréquents.

Les chats sont aussi parfois en proie aux parasites comme les puces, les poux, les tiques, les vers intestinaux ainsi qu’aux otites parasitaires. Même s’il est vrai qu’un chat bien nourri et bien logé sera généralement à l’abri des parasites, il est préférable de demander l’avis de votre vétérinaire si vous êtes aux prises avec un problème de ce genre.

On a parfois tendance à l’oublier, mais un chat n’est pas un jouet mais plutôt un être vivant et un compagnon. Contrairement à la croyance populaire, il ne faut jamais soulever un chat par la peau du cou car on risque de lui faire mal. Glissez donc une main derrière ses pattes de devant et soulevez son arrière-train avec votre autre main. Mettez-lui aussi un collier extensible nouveau genre qui sera moins dangereux que les rubans, ficelles et autres colliers.

Dans le même ordre d’idée, il ne faut surtout pas confondre le comportement du chat et celui du chien. Le mot « obéissance » n’a jamais fait partie du vocabulaire félin et ce n’est pas de sitôt que cette donne va changer. Ainsi, punir un chat est inutile et des « Non! » prononcés d’une grosse voix seront bien plus efficaces que les tapes. Si vous voyez des chats se battre, jetez un seau d’eau dans la mêlée pour calmer les ardeurs des combattants.

Les propriétaires qui prennent ces mesures de prudence de base verront leur vie agrémentée de la présence d’un même chat pendant une douzaine d’années en moyenne, une espérance de vie qui peut même atteindre 15 à 18 ans dans certains cas.